samedi 21 novembre 2015

Tutoriel: sous-verres

J'ai récemment eu un urgent besoin de coudre. Cela me prend environ deux ou trois fois par année et même si j'ai une liste longue comme le bras de choses à préparer pour les marchés de Noël, je me suis permis d'accéder à ma demande. Et j'ai bien fait! En répondant à mon besoin, je suis maintenant remplie de motivation pour attaquer les éléments de ma liste et, en prime, j'ai de beaux sous-verres que j'utilise presque à tous les jours. J'ai pris des photos de ma démarche, alors si jamais vous êtes dans une situation de procrastination similaire à la mienne, je vous invite à suivre les étapes suivantes pour que vous aussi, vous puissiez régler tous vos problèmes!


Matériel:
- une bande de tissu d'environ 1m x 15 cm (coton ou autre) pour l'endroit (le dessus)
- une deuxième, plus robuste, pour l'endos (le dessous)
- ciseaux, aiguilles droites, ruban à mesurer, fil, fer à repasser, machine à coudre

Pour l'endroit, j'ai utilisé des retailles de tissu que j'avais à la maison. Pour l'envers, j'avais un napperon en coton tissé qui était taché, alors j'ai retranché les zones tachées pour utiliser le reste. Si vous n'avez pas de napperon taché, vous pouvez également utiliser un autre morceau de coton, dans lequel cas j'ajouterais une couche de feutrine entre les deux pour obtenir plus d'épaisseur et de stabilité.

Taches de vin qu'on ne voit pas à l'écran. Je vous jure, je n'ai pas gaspillé de napperon pour ce tutoriel!

Découper, dans du papier, un carré de 10cm de côté et l'utiliser comme patron. Tailler les carrés de tissu en laissant une marge d'environ 1cm tout autour. Avec une bande d'un mètre de longueur, vous pouvez en confectionner huit. Je me suis arrêtée à six, mon napperon me limitant à ce nombre.



Épingler les carrés en paires (carré de coton pour le dessus, autre tissu pour le dessous), les côtés endroit se touchant. (Ce que nous voyons pour l'instant, c'est l'envers.)


Faire une couture à 1 cm du bord sur tous les côtés, en laissant une ouverture centrale sur le bord supérieur.


Couper les coins. Attention de ne pas couper la couture.


Retourner les carrés sur eux-mêmes en passant par l'ouverture laissée précédemment.


On obtient une pochette qui ressemble à une petite bête. On peut la nourrir, si désiré (optionnel).

Elle est friande des bâtons de céleri.
Repousser les coins pour obtenir un carré bien parfait. On peut s'aider d'un crayon ou d'une baguette en bois pour cette étape.


Repasser le carré, replier l'ourlet de l'ouverture laissée plus tôt vers l'intérieur (la partie du tissu qui n'a pas été cousue), épingler si nécessaire.


Fermer l'ouverture en passant une couture près du bord.



Pour obtenir un effet matelassé, coudre le long du carré à chaque centimètre.


Couper les fils...


Et voilà! Vous avez de superbes sous-verres fait main! Ils sont lavables, réutilisables et dans ce cas-ci, ils ont permis de donner une nouvelle vie à un objet de la maison qui séchait au fond du tiroir!





Bon weekend! :)



mercredi 18 novembre 2015

Partage

Il n'est pas facile de se rasseoir derrière le clavier après ces horribles événements qui ont frappé Paris et d'autres coins du globe. Quoi dire? Quoi écrire? Ces affligeantes tragédies nous laissent tous avec un grand sentiment d'inquiétude et d'impuissance. Mes petits dessins sont bien futiles, comparés aux douleurs suscitées par la folie de ces fanatiques.

J'ai lu le billet de la rédactrice d'un magazine que j'adore, Uppercase magazine, et son texte m'a fortement interpellée. Elle soutient que dans des moments difficiles, on trouve du réconfort dans le «fait main.» Un pull tricoté à la main ou une courtepointe faite par grand-maman nous enrobe de douceur qui nous protège et nous fait du bien. Et je suis bien d'accord. Celui ou celle qui fabrique quelque chose y insuffle son temps, son énergie, son plaisir, son amour. C'est un témoignage de beauté, un partage qui donne du bonheur à celui qui donne et à celui qui reçoit.

Quand des désastres comme ceux-ci frappent, on a besoin de se rappeler que le monde peut aussi être beau et bon. On a besoin de voir que l'humain peut créer de la beauté. On a besoin de beauté pour panser nos blessures, pour reprendre espoir. Au fond, «mes petits dessins» ne sont peut-être pas si futiles comme je le croyais. Ils portent une dimension que je n'avais pas pleinement réalisée.

C'est ce que je vous envoie, un peu de beauté, un peu de douceur, un peu de lumière. Je partage avec vous et je vous encourage à faire de même. Que ce soit en confitures, en photos, en coup de fil ou en coup de main.

Je vous embrasse, où que vous soyez...

On s'aime!

XXXxxx



mercredi 11 novembre 2015

L'air du temps

Ah, ce cher temps. Il nous file entre les doigts, il nous presse ou bien il passe trop lentement. On le tue, on le perd, on le prend... Il est omniprésent. Le Devoir a publié une série d'articles sur le sujet en fin de semaine dernière. À lire.

J'écoute souvent, lorsque je travaille, des émissions de radio en baladodiffusion. À « L'autre midi à table d'à côté », Lise Dion a confié à Marie Laberge qu'elle s'est rendue, une fois, aux Îles-de-la-Madeleine pour un spectacle. En arrivant, elle a demandé l'heure à un homme. Le Madelinot lui a répondu, (probablement avec son charmant accent): «Ici, on n'a pas l'heure, on a le temps.»

J'ai appuyé sur pause, j'ai noté la citation, puis je l'ai écrite à la plume.

- un Madelinot

C'est drôle, dans un pays comme la Suisse, avec tous ces fabricants de montre, les cloches des églises qui sonnent aux quarts d'heure, les trains qui arrivent et partent à la minute exacte, on ne peut pas dire qu'ils n'ont pas l'heure, pour ça, ils l'ont. Cela en est presque une obsession. Pourtant, ils ont aussi le temps. J'ai déjà parlé du fait que les commerces sont fermés le dimanche. Un autre exemple m'a fait sourire cette semaine, au cinéma. À la moitié du film, il y a une pause! Le film s'arrête, les lumières s'allument, et on peut en profiter pour aller à la toilette, faire le plein de breuvage ou de maïs soufflé, fumer une cigarette si on est un fumeur, mettre à jour son statut Facebook, c'est comme vous voulez! Au cinéma où nous étions, il y avait des petites questions-quiz à l'écran (toujours bon pour améliorer son allemand en plus de sa culture générale!), et même un extrait de La linea! Ça nous a rappelé des souvenirs du bon vieux temps! Hihi!




En complément, une vidéo de La Linea (mais seulement si vous avez le temps...) ;)


mardi 3 novembre 2015

Kayak sur le lac de Brienz

Pas de mots, seulement le calme de l'eau...


  











Bonne journée!
mu xxx