samedi 18 avril 2015

Pesto du printemps

J'ai découvert, ici, une *gentille plante qui envahit les plates-bandes et les boisés, puis les tablettes des épiceries ainsi que les menus du jour des restaurants au printemps: l'ail des ours.

Sur le bord de la rivière Sihl, à Zurich

Il se pointe le bout du nez vers la fin mars, début avril et il dégage un parfum d'ail, d'où son nom. On peut le récolter jusqu'à sa floraison, après quoi il n'est plus consommable.

Une amie m'a donné la permission de me servir dans son parterre. ;o)

On le voit sous plusieurs déclinaisons: ajouté aux fromages, aux saucisses, aux salades ou aux soupes. Mon préféré, que je fais maison, est le pesto.


Il est superbe dans des pâtes, ou il reçoit très bien quelques crevettes grillées.


*Lorsque je dis «gentille», c'est parce qu'on en trouve en abondance et pratiquement partout. Cependant, l'ail de l'ours ne doit pas être confondu avec le muguet ou le colchique, dont les feuilles sont similaires, mais qui sont hautement toxiques. Ingérer ces plantes vous mènera directement à l'hôpital. C'est un avertissement que vous lirez sur tous les sites Internet qui parlent de l'ail de l'ours, et que toute personne que vous rencontrerez s'assurera de vous dire. D'ailleurs, mon ami Nils (hé bonjour, Nils!), qui m'a initiée à l'ail de l'ours, m'a bien expliqué de faire attention. Maintenant, lorsque je parle de l'ail de l'ours à quelqu'un, par exemple, à mon amie qui en a sur son terrain, je précise qu'il est primordial de vérifier s'il s'agit bien d'ail de l'ours. Voilà. Transmission orale des connaissances.

Et pour votre curiosité, la feuille du muguet et du colchique est plus coriace que celle de l'ail de l'ours, et cette dernière dégage un fort parfum alliacé, absent chez l'autre. Mais pour en savoir plus sur ce sujet, je vous invite à lire ceci et cela.



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