jeudi 19 février 2015

Manteau vert, manteau blanc

En avez-vous assez de lire des billets sur les montagnes?

Oui?

Non?

Parfait! Je vous en pousse un autre!

Cette fois-ci, j'aborderai l'accessibilité des Alpes suisses selon les saisons.

À l'automne dernier, j'étais toute triste de constater que la saison «officielle» de randonnée prenait fin le 31 octobre. Non pas que les allées et venues des gens sont contrôlées, mais il est recommandé d'éviter les sentiers après le 1er novembre, car ces derniers peuvent représenter un danger en étant glissants ou bloqués par la neige. La saison automnale fut particulièrement clémente, en Suisse, et nous avons osé repoussé les limites en allant faire notre dernière promenade le 1er novembre. Nous avions tort.



Le concept d'altitude n'est pas une chose qui va de soi quand on vient d'une région de plaine. Nous avons d'ailleurs trouvé très curieux, la première fois, d'entendre le bulletin météorologique suisse divisé non seulement en régions, mais aussi en altitude. Car oui, plus on monte en altitude, plus il fait froid. Nous le savions, mais pas vraiment, en fait! Nous l'avons appris à nos dépends à Braunwald, où malgré le soleil radieux, nous avions, à certains endroits, de la neige jusqu'aux genoux.



Nous nous sommes sentis un brin «débutants» et nous nous sommes promis que nous serions mieux préparés à l'avenir.

Puis l'hiver s'est installé et les randonnées ont commencé à franchement me manquer. J'ai tenté de trouver des sentiers de raquettes et malgré qu'ils existent, ils ne sont pas très nombreux. Le ski est, on peut bien comprendre, la principale activité hivernale.

Au fil de mes recherches, j'ai fini par réaliser que l'offre de randonnées hivernales existe en une assez grande variété. Il ne m'en fallait pas plus pour enfiler mes bottes d'hiver et retourner me promener en montagne.

Plusieurs centres de ski proposent des sentiers de marche. Ces derniers sont balisés en rose fluo (plutôt qu'en jaune). Nous sommes allés, récemment, à Flumserberg, où j'étais déjà allée, en juillet, avec ma petite soeur (allô, Pat!!). En hiver, les sentiers croisent les pistes de ski, ce qui surprend, la première fois, et nous force à porter attention où on met les pieds!

Rose fluo sur fond blanc, ça ressort bien!


Nous avons également traversé une forêt, où nous étions entourés de pins absolument majestueux.




Nous avons apporté un petit lunch, mais nous avons également pris le temps de nous réchauffer dans le chalet des skieurs. Une sorte d'après-ski de mi-randonnée!

Des essentiels! (avec une tête de bonhomme de neige qui semble émerger du sol...)




La neige est déjà presque toute fondue au sol, à Horgen. Il suffit cependant d'aller un peu plus haut, à Horgenberg (un village voisin, annexé à Horgen), qui est seulement 250 mètres plus en altitude que Horgen, pour retrouver un paysage d'hiver. J'apprécie cette flexibilité, qui permet de choisir son climat selon ses envies. Il suffit d'enfiler le bon manteau!

À gauche, derrière chez moi. Des restes de bonhommes de neige. Au centre et à droite, à Horgenberg, lors de mon jogging du jeudi (je dis ça en ayant l'air très en forme, mais c'était mon premier jeudi. Hihi!)


Pour d'autres photos de notre périlleuse randonnée à Braunwald, suivez ce lien.

Pour d'autres photos de notre randonnée à Flumserberg, suivez ce lien.






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