samedi 27 juillet 2013

Vie de chalet

Vient maintenant le temps de l'année où on retourne à la maison.
Au belvédère en haut de la côte chez mes parents

Où on fait le plein de famille, d'amis, de soupe aux gourganes, de lac, de Lac.

On en profite pour réaliser à quel point nous avons de la chance d'avoir une vie si bien remplie.

Et que vous en fassiez partie...

C'est seulement ici que je peux m'en cuisiner...




Mon kayak. Investissement de bonheur brut.


Les milles et un visages du soleil


Pour plus de photos, je vous invite à cliquer sur l'icône Instagram (petit appareil-photo bleu et blanc) dans la colonne de droite ou, plus simplement, ici.


À bientôt!



dimanche 21 juillet 2013

Quelle est la capitale de la Roumanie?


La réponse: Bucarest. Comment je le sais? Parce que j'y suis allée!

Statue à Bucarest
Mise en contexte:  Le bureau de Google de Suisse est très cosmopolite. Un jour, les membres de l'équipe de travail de Francis ont lancé l'idée d'aller visiter tous ensemble le pays natal de chacun. Quoi de mieux que d'explorer une autre culture avec un spécialiste! Le coup de départ a été donné par le gérant de Francis, Stefan, qui est roumain. Pour nous, il s'agissait d'une occasion en or pour, encore une fois, mettre les voiles.

Nous sommes partis toute la bande (16 personnes!) et en cinq jours, nous avons parcouru près de 900 kilomètres. Stefan avait mis le paquet pour nous en faire voir le plus possible. Un chauffeur privé nous a conduit à travers la Roumanie. Vous pouvez voir le parcours effectué sur cette carte.


Luxueux lustre

Lors de notre première journée, nous avons visité le Palais du Parlement. Ce bâtiment, au gabarit démesuré (c'est le deuxième plus grand immeuble au monde, juste derrière le Pentagone), était le rêve fou du dictateur communiste Ceaușescu. Les travaux, qui n'ont pu pu être achevés avant la chute du régime ainsi que sa mort en 1989, se sont poursuivis jusqu'en 1994. Cette visite m'a impressionnée, mais j'ai trouvé qu'elle manquait de substance quant aux détails historiques qui nous étaient communiqués.
Palais présidentiel. J'avais envie de noir et blanc, cette journée-là.

Une autre visite intéressante fut celle du Château de Bran, monument historique de la Roumanie. Il a été la propriété de la famille royale roumaine au cours du 20e siècle. Ce château est aussi associé à Dracula; les descriptions du livre se rapprochant de son emplacement dans le pays, en Transylvanie.

Château de Bran. Dans la tourelle se trouve une salle des tortures.  C'était dégoûtant.

Mon coup de coeur va au lac Bâlea. Il s'agit d'un lac glaciaire situé en hauteur et accessible par téléphérique. Une route s'y rend également en été; notre plan était d'ailleurs de l'emprunter jusqu'au sommet, mais des ennuis mécaniques nous en ont empêché.

Ennuis mécaniques. Le moral était tout de même bon!



J'ai particulièrement aimé les petits kiosques remplis de spécialités locales bonnes à manger ainsi que de babioles, plus ou moins locales.



Nous avons terminé notre séjour à Arsenal Park, une ancienne base militaire convertie en une sorte de camp de vacances pour adultes. Plusieurs activités étaient au menu, telles que le paintball, le tir au fusil, ou une promenade en nature dans un gros «tank». Tout pour assouvir les rêves belliqueux inavoués, quoi! Ce pèlerinage guerrier n'était «guerre» ma tasse de thé (hahaha!). J'en ai profité pour lire (Une saison dans la vie d'Emmanuel, bof...), prendre du soleil sur le bord de la piscine (une chance qu'elle était là!) et jouer (et gagner) au soccer sur table en fin de soirée (mon envie de combat était purement sportive).

ARSENAL PARK! Tatatatatata!


À travers la vitre d'auto...

En roulant, j'ai observé plusieurs aspects intéressants de la Roumanie. La vie en campagne semble être restée figée à ce qu'elle était il y a 50 ans, voire 100. Les chevaux tirent encore les voitures à foin. Les bergers guident leurs troupeaux de moutons et la tenue paysanne est portée par plusieurs habitants (bretelles, veste et chapeau pour les hommes, jupe longue, blouse et fichu sur la tête pour les femmes). J'ai été charmée par les nombreux champs de tournesols (qui ne le serait pas?). Sur le bord des routes, les gens vendent un peu de tout: surtout des fruits (fraises, framboises, mûres, melons d'eau), mais nous avons aussi vu des chiots (!!). La Roumanie est d'ailleurs prise avec un problème de chiens errants; il y en a littéralement partout et la nuit, on les entend aboyer. J'ai pris plaisir à lire le roumain. Puisqu'il s'agit d'une langue latine, son écriture est très près du français.

Pouvez-vous lire? ;)


Deplasări în grup (voyage de groupe)
Il s'agissait de notre première expérience de voyage de groupe, à Francis et moi. Étant habitués à voyager seulement tous les deux, nous avons nos habitudes et le contraste avec la formule «tout organisé d'avance» était grand. Nous aurions souhaité avoir plus de temps pour explorer à notre rythme, prendre davantage de photos et poser des questions. Cela dit, nous y retournerons peut-être une seconde fois, seulement lui et moi. Pour ce qui est des prochaines destinations, nous verrons. Je vous tiendrai au courant!

Brașov avec, en arrière-plan, un orage qui se prépare.



mardi 2 juillet 2013

Mon centre de tri

J'ai à coeur le recyclage. Je n'aime pas jeter inutilement. Ni gaspiller (j'ai également à coeur le compost).  À San Francisco, j'empilais les sacs en plastique pour ensuite aller les porter à la quincaillerie, qui les recyclait de façon appropriée, car la Ville ne le faisait pas.  Quand nous avons quitté, j'ai presque fait capoter Francis, tant je ne voulais rien mettre à la poubelle sans être certaine de pouvoir en disposer correctement (je peux vous faire faire un tour du site Internet de gestion des déchets de San Francisco; je le connais par coeur). Je suis de cette catégorie de «recycleuses.»

Cela dit, je l'avais plutôt facile, avec mon gros bac bleu. En Suisse, le tri des déchets se fait... à la maison.

En allant nous enregistrer à la commune en février dernier, on nous a remis un guide de gestion des déchets (en allemand, que je continue d'ailleurs à déchiffrer).

Abfallkalendar : calendrier de la collecte des déchets

Une journée par mois, le papier et le carton sont ramassés, à des dates distinctes. Le tour du métal vient aux deux mois et la vaisselle cassée, aux trois mois (vous avez droit à quatre chicanes de ménage par année).

Les bouteilles en verre doivent être déposées à un endroit spécial dans la ville, selon leur couleur (brun, vert, transparent). Les bouteilles en plastiques doivent être rapportées à l'épicerie et triées selon si elles contenaient du lait (plastique blanc) ou du jus ou de l'eau (plastique transparent).

Les bornes dans lesquelles sont déposées les bouteilles.  Alu/Dosen est pour les canettes en aluminium et les boîtes de conserve. Derrière, une borne pour les bouteilles en verre vert.

Ce n'est pas tout. Le papier et le carton qu'on met au chemin doit être ficelé en beaux petits paquets. Puis-je vous dire que j'en ai passé, des heures, à tailler nos grosses boîtes en carton en morceaux facilement maniables !


Cette corvée conscientise, responsabilise et humanise. En effet, je n'ai jamais autant pensé à ceux et celles qui travaillent dans les centres de tri, particulièrement ceux du Québec, qui trient tout ce qu'on «garroche» joyeusement dans notre bac. Leur travail est admirable et je leur lève mon chapeau.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet passionnant, je vous invite à regarder ces vidéos produits par la Ville de Québec:

Vidéo 1 : La récupération des plastiques
Vidéo 2 : Des intrus dans votre bac

Comme je sais que mon audience habite principalement « pas à Québec, » voici la liste des items à mettre et à ne pas mettre dans les bacs bleus du Lac-St-Jean. Pour éviter la chicane avec le Saguenay, voici la vôtre (avec, en prime, la belle face de Jean Tremblay, ma gang de chanceux ! )

Et tant qu'à faire, voici le guide pour les amis de Montréal...
... et Vancouver !

Bon recyclage !