mardi 24 décembre 2013

Un Joyeux Noël!

Je prends le temps de vous souhaiter à tous, amis à l'autre bout de mon écran, un formidable Noël! Passez de beaux et bons moments avec ceux que vous aimez.

Je vous embrasse et je pense à vous,

Murielle xxx

mercredi 18 décembre 2013

Nous sommes allés toucher à l'océan et nous sommes revenus

Dans mon dernier message, j'ai laissé sous-entendre que nous étions allés en France. Eh bien oui. Nous avons loué une auto et sommes partis voir du pays.

Ça prenait un prétexte et nous en avions un très bon. Nous sommes allés visiter des amis. De très bons amis et de longue date, nous pouvons dire, maintenant! Cela remonte à mon stage à Moulins en 2005. La dernière fois que nous les avions vus remontait à trois ans et c'était lorsqu'on habitait à San Francisco (ce qui impliquait un long voyage, n'est-ce pas?). Maintenant que nous vivons sur le même continent, ne pas se voir aurait été une pure incongruité.

À Saligny-sur-Roudon

Nous avons été chaleureusement accueillis (encore une fois!) et avons passé un beau weekend à parler, boire et manger*.

Là où on a logé... mais non! C'est une blague! C'est seulement leur voisin d'en face... (et ce n'est pas une blague!)

Nous avions la voiture pour une semaine, alors nous en avons profité pour aller à Bordeaux. Pourquoi Bordeaux? Hum, sans raison particulière! En fait, il serait plus juste de dire que nous sommes allés dormir à Bordeaux, car en journée, nous sommes allés explorer les environs.

À une heure de Bordeaux (deux, lorsque tu te trompes de chemin), il y a l'océan. Et comme Pacifique nous manque un peu parfois, nous sommes allés voir son copain Atlantique. Nous sommes d'abord allés à la Dune du Pilat, une immense dune, vraiment.



Nous avions un sentiment de déjà-vu, en arrivant sur les lieux. Comme en Californie, la côte est remplie de grands pins, il y a du sable en bordure des routes, l'air est salin et le soleil, radieux.

Du sable et des pins


Puis, la dune.


Une bonne montée, récompensée par une vue renversante.



C'est de là que la cassonade provient.
En arrière-plan, sur la droite, le cap Ferret.
À l'opposé de la dune se trouve la presqu'île du Cap Ferret. La péninsule est bordée, d'un côté, de l'océan Atlantique et de l'autre, du bassin d'Arcachon. Cette baie est un lieu de villégiature et de nature, de sports nautiques et de gastronomie. L'endroit compte de nombreux ports ostréicoles: des huîtres! En Californie, nous aimions bien nous rendre à la baie de Tomales pour déguster un plateau d'huîtres fraîches. Nous avons répété ce petit plaisir au restaurant L'Escale (allez voir, leur site Internet est vraiment original).




Nous avons repris la route vers la Suisse le lendemain, en faisait un petit détour par Saint-Émilion.


Saint-Émilion, le vrai, comme sur les bouteilles, est une cité médiévale qui reçoit près d'un million de visiteurs chaque année. Probablement que 999 998 d'entre eux sont passés plus tôt dans l'année, car nous avions littéralement le village pour nous seuls. Nous avons déambulé dans les rues, à la recherche de bons clichés.

Église monolithe

Ça, c'est un antre. Un vrai!
Les commerces de l'endroit étaient presque tous fermés. Nous avons tout de même déniché un café, où nous nous sommes réchauffés. Nous avons ensuite rencontré Laurent, un marchand de vin avec qui nous avons échangé. Il nous en a longuement appris sur les vins et les traditions viticoles de la région. Nous avons apprécié ses conseils et sommes repartis avec quelques (hum! hum!) bouteilles.

Nous nous sommes ensuite perdus dans les petites routes de campagne entourant Saint-Émilion*. La production de vin est bien différente de ce que nous avons observé dans la vallée de Napa. Des milliers de châteaux (oui, des milliers) et producteurs se partagent le territoire de la région bordelaise. Le décor est particulièrement enchanteur: un défilé de petits châteaux presque côte-à-côte à travers les vignes. Tout simplement magnifique.

Nous sommes ensuite rentrés. Mille kilomètres en une journée! Mon chauffeur a eu droit à une bière bien méritée!



*Manger:

L'automne, c'est la saison du gibier. On en trouve en boucherie et dans les restaurants. Nous avons eu la chance de goûter à des viandes très bien apprêtées!

Au Manoir du bonheur, nous avons dégusté un excellent repas préparé par une famille belge. L'entreprise familiale n'ouvre que les fins de semaine et sert des plats élaboré avec attention. J'ai eu un coup de coeur pour le sanglier servi avec une sauce au chocolat (belge!).

À Bordeaux, on nous a recommandé La Brasserie bordelaise et nous n'avons pas été déçus! J'ai mangé un pavé de biche et Francis, des pâtes à la truffe et au foie gras. Décadent!


*Saint-Émilion et le vin:

Site de l'office de tourisme de Saint-Émilion: http://www.saint-emilion-tourisme.com/

Caves et Gourmandises, où nous nous sommes approvisionnés: http://caves.gourmandises.free.fr/

Si vous avez envie d'en apprendre plus sur la science des vins: http://www.educvin.com/pages/regions_viticoles/bordeaux2.htm



lundi 16 décembre 2013

Les marchés de Noël

Noël s'en vient. Certains trouvent cela agaçant, voire stressant, avec le trop-plein de gens dans les magasins et la musique de Noël qui commence trop tôt à leur goût. Je suis plutôt dans le camp adverse. J'aime l'esprit de Noël, les décorations et la musique, j'aime faire des cartes et préparer mon départ pour les fêtes en famille et entre amis.

Avec mes petits amours américains, nous avions l'habitude, pendant les trois premières semaines de décembre, d'installer tranquillement cette atmosphère festive. J'avais un peu peur de perdre cela cette année. Il n'en était rien. J'ai découvert ici les marchés de Noël.

Ils sont établis en Europe depuis plusieurs centaines d'années et ce, dans plusieurs petites et grandes villes de nombreux pays. Les tout premiers sont originaires d'Allemagne. Certains sont très réputés, comme celui de Strasbourg, en France, ou de Stuttgart, en Allemagne. Les gens autour de moi ont commencé à en parler dès le début du mois de novembre. J'ai écouté leurs histoires, j'ai noté leurs suggestions et moi aussi, je me suis laissée gagner par l'excitation.

Zürich

À la gare centrale de Zürich


Zürich a son marché et c'est le premier que nous avons visité. Il s'agissait en plus d'un pur hasard. C'était le dernier weekend de novembre, j'étais prise d'un petit coup d'ennui et pour me changer les idées, mon homme m'a proposé d'aller marcher dans le calme de Zürich. En débarquant du train à la gare centrale, nous sommes tombés sur le marché de Noël et nous y avons passé de bons moments. Au centre du marché trône un immense sapin, uniquement et entièrement décoré de flocons de cristal Swarovski. Absolument majestueux et luxueux! Nous avons fait le tour des différents kiosques, qui offrent plusieurs produits artisanaux (comme des savons, des chandelles, des ustensiles de cuisine en bois faits à la main), des spécialités de la région (fromages, saucissons, chocolats) et d'autres objets plutôt inusités (comme des sacoches en fermeture éclair qui se «zippent» et «dézippent» à l'infini).

cristaux de Noël, petites fleurs glacées, tombez, tombez...

Besançon

Par un autre hasard, nous avons visité le marché de Noël de Besançon, en France (car oui, nous sommes allés voir nos cousins français, on s'en reparle!). Nous étions en voiture et cherchions un endroit où faire une petite halte avant de reprendre la route. Après s'être garés, nous nous sommes dirigés vers la vieille ville. Surprise! Un marché de Noël!


Une autre surprise nous attendait. Vous voyez le drapeau? Eh oui, une délégation de deux québécois (bonjour à Justine et à son père Yvon Goyer!) tenait un kiosque offrant des produits de l'érable. Nous sommes repartis avec du sirop, une bouteille de whisky et les coordonnées d'un importateur chez qui on peut s'approvisionner en Europe.




Colmar

Notre troisième visite s'est faite au marché de Noël de Colmar, encore une fois en France. Ce petit voyage d'une journée avec des amis était prévu au calendrier depuis le mois d'octobre.

Le vieux Colmar est absolument charmant avec ses maisons à colombage.

Le marché s'étendait sur plusieurs rues, divisé en plusieurs petits marchés séparés, comme on peut lire sur leur site. J'ai adoré flâner à travers les petites échoppes, admirer les décorations de Noël, les linges de table typiques de la région et les produits du terroir. Nous avons pris avec nous du foie gras et un kouglof, une spécialité alsacienne.


Un des petits plaisirs des marchés de Noël est le vin chaud aux épices. On le retrouve dans tous les marchés. Il réchauffe les mains et le coeur. J'accorde la palme du meilleur vin chaud au marché de Besançon. 

Plein de jolies décorations, ainsi que des santons (figurines pour les crèches... je n'avais jamais entendu ce mot auparavant)



La féérie du temps des fêtes est là et je dois avouer que je me réjouis de revivre un Noël nordique. Un retour à la normale...

vendredi 6 décembre 2013

Après les navets, les oignons

Je cours les festivals qui célèbrent les légumes du potager, on dirait bien!

Pour une seule et unique journée, c'est l'oignon qui est à l'honneur à Berne. Le marché (nommé Zibelemärit en allemand) revient toujours au calendrier le quatrième lundi de novembre, une tradition qui remonte au 19e siècle. L'accès au centre-ville est réservé aux festivaliers et les kiosques envahissent les rues pour y proposer le produit vedette: l'oignon.



 Les paysans en font des tresses décoratives en long et en large, en coeur, en cercle, parfois agrémentées de fleurs séchées. D'autres l'habillent en petits personnages. Ils réussissent plutôt bien à rendre un air sympathique à ce bulbe! Pour les petites fringales, on peut se rassasier d'une soupe à l'oignon ou bien d'une tartine gratinée à l'ail ou à l'oignon.



Il y a également une grande place accordée aux artisans, qui vendent leurs créations. On y trouve aussi des babioles de toutes sortes, comme des parapluies ou encore la toute dernière technologie en matière de découpage de légumes. Il y en a pour tous les goûts.

Des cocottes, transformées en oursons. Il fallait y penser!





En Suisse, qui dit «festival d'hiver» dit «confettis». Ce marché est réputé pour son abondance de confettis. Les enfants (et les grands enfants) prennent grand plaisir à en lancer de grosses poignées à leurs amis, à leurs parents et aux étrangers. Je me suis d'ailleurs fait attaquer plusieurs fois! C'est plutôt amusant de voir un petit sourire en coin s'amener vers toi pour te lancer un tas de paillettes au visage. L'atmosphère est décidément à la fête.



Des colliers en bonbons, qui rappellent les petits oignons dans le vinaigre!


Je me suis ramené à la maison une tresse deux couleurs. Pour l'instant, elle trône dans mon salon, jusqu'à ce que je me décide de la défaire et de la manger!


Comme elle est belle! 

jeudi 21 novembre 2013

Oh! Ce qu'il y en avait, des navets!

Haha! J'écris ce billet sous l'effet du décalage horaire, il est 4h37 du matin et je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, alors vous excuserez mon mauvais jeu de mots!

Vous allez voir, les photos vont compenser mon calembour douteux.

Un festival de navets, avez-vous déjà vu ça? Il y a bien le festival de la gourgane, alors pourquoi pas celui des navets. Et si je vous parle maintenant d'un festival de lanternes creusées dans des navets, avez-vous déjà vu ça? Probablement encore moins.

Je me suis rendue, le 9 novembre dernier, à Richterswil, troisième village au sud de Horgen, pour le «Räbechilbi.» J'étais bien curieuse de voir ce qui m'attendait là-bas. J'avais entendu parler par une amie tricoteuse de ce «sculptage» de navets; plusieurs villages tiennent ce même événement (et j'ai d'ailleurs raté celui de Horgen - mais où étais-je?), mais celui de Richterswil est le plus grandiose.

c'était noir de monde!


Grandiose, en effet, cela décrirait bien la scène. Je suis arrivée assez tôt, en début de soirée, près d'une heure et demie avant le début de la parade. Les rues étaient bondées. Des gens autour de moi transportaient leur trophée; leur lanterne, personnalisée ou non, selon leur bon vouloir ou leurs pulsions artistiques. Sur les bords de fenêtres et les balcons, dans les vitrines des magasins, des centaines des milliers de lanternes dégageaient une lumière diffuse, orangée. Le tout ressemblait à un mélange d'Halloween (qui n'est pas fêtée ici) et de Noël (qui est fêté ici). Un myriade de lumières de Noël orange, quoi. C'était magnifique, c'était magique.


vitrine d'un optométriste


Des kiosques de fondue au fromage, de saucisses, de maïs soufflé et de vin chaud aux épices embaumaient l'air d'un parfum de fête. Les conversations allaient bon train (belle occasion pour me faire l'oreille à l'allemand suisse). Petits et grands attendaient avec impatience le début de la parade. Quelques minutes avant le défilé, tous les lampadaires de la ville se sont éteints, ne laissant que la lueur des lanternes.


Formidable!


Puis la procession a commencé. Je m'attendais à voir des enfants défiler avec leurs lanternes, simplement. Je faisais erreur. Comment ai-je pu oublier que les Suisses sont les maîtres incontestés des parades? Dès notre arrivée à Horgen, nous avions été époustouflés par la complexité des chars. Encore une fois, ils ont réussi à m'émerveiller. Les plus jeunes portaient à plusieurs des montages de lanternes posés sur des brancards. J'ai été impressionnée. Cela semblait lourd et la marche était longue!


J'étais trop loin du bord pour prendre les enfants en photo, alors je vous en mets une d'une simple lanterne. ;)


Ont suivi ensuite les pièces de résistance: d'immenses panneaux de bois, sur lesquels était posés des draps affichant une image en noir et blanc. La partie blanche était illuminée par des lanternes placées côte à côte et accrochées je ne sais trop comment. La thématique était, disons, «ouverte»:  il y avait des animaux (un bouc et une grenouille, entre autres), des logos (Apple), des personnages (dont Marilyn Monroe, Bob Marley et Nelson Mandela) et des oeuvres d'arts (peut-être pas tout à fait légal côté droits d'auteurs, mais bon, on n'en fera pas tout un plat!).

Marilyn!?

Nelson?!


Le clou de la parade consistait en des constructions 3D, mobiles et entièrement illuminées. J'en ai eu le souffle coupé. Je vous invite à regarder cette vidéo ainsi que celle-ci.


Je suis rentrée chez moi congelée, mais le sourire aux lèvres. C'était si plaisant, ça n'avait pas de bon sens! (Haha! terminé, les jeux de mots, je m'en vais me coucher! Il est 6h56. Bonne journée!)














Un petit aller-retour!

J'en ai de la chance, vous me direz! Oui, c'est vrai. Vive les milles aéroplan!

J'ai passé la dernière semaine à San Francisco. J'ai revu ma famille, j'ai revu mes amis, c'était formidable.

et j'ai revu mon pont.


Nous avons séjourné dans un quartier que nous connaissions peu, mais qui s'est avéré très intéressant à découvrir. Notre appartement était situé sur la même ligne d'autobus que mon ancien quartier, il m'a ainsi été facile de refaire mes trajets habituels.

Ma semaine avait des airs de temps des fêtes, sans les sapins, mais avec toute la bouffe et la bonne compagnie.



Nous avons terminé la semaine par une longue marche. Nous sommes passés par le marché de fruits et légumes où j'allais tous les dimanches, puis nous avons trotté jusqu'au pont. Mon bon vieil ami le soleil était de la partie et il était de très bonne humeur.

Tout San Francisco était en préparation pour la Thanksgiving.


Notre dernier repas a été dégusté chez Chapeau! un restaurant dont j'avais entendu beaucoup d'éloges, mais que nous n'avions jamais essayé. C'est un souper dont nous allons nous souvenir. C'est le Chef même, Philippe Gardelle, qui accueille ses clients et pendant la soirée, il se promène de table et table pour nous piquer un brin de jasette. Il n'a pas manqué de venir nous voir. Nous avons rarement vu un service aussi personnalisé. Quant aux plats, tout était savoureux et sophistiqué. J'ai craqué pour leur version d'un napoléon (mille-feuille). Le nôtre n'en avait qu'une, mais contenait, en revanche, des ananas et leur crème pâtissière, des fraises et un coulis de basilic. J'en rêve encore... Vous n'auriez pas la recette, par hasard?

Le décompte est lancé. Dans un mois, on s'en va vous trouver! Yé!


















samedi 9 novembre 2013

Tournée de villes et de villages

Devinez qui a réussi son cours d'allemand? :)
Devinez qui est heureuse de retrouver une vie normale? :)

J'ai recommencé à trotter. Ça me manquait un peu, je dois avouer! Parlant d'exploration, voici un condensé des derniers endroits que j'ai visités, mais dont je n'avais pas encore eu le temps de parler...


Aarau
Aarau est située à une heure en train à l'ouest de Zürich. J'y suis allée pour prendre un café avec une fille que j'avais connue à mon cours de filage. Elle m'a amenée à sa boutique préférée, qui a grandement plu à la fée-bricole en moi. J'ai ensuite flâné dans la vieille ville. J'ai trouvé Aarau assez colorée...


... avec son mobilier excentrique 

... et ses dessous d'auvents, peints à la main, et tous différents. La ville est d'ailleurs réputée pour ces oeuvres caractéristiques.





Neuchâtel

C'est sous une chaleur écrasante, mais en excellente compagnie, (avec Christian et Raymond qui étaient en visite chez nous: Allô à vous deux!) que nous avons pris la direction de Neuchâtel. Christian a été notre guide pour la journée, étant donné qu'il avait déjà vécu dans cette ville dans le cadre d'un stage.


Neuchâtel est située en bordure du lac du même nom. Certains la surnomment «la ville taillée dans le beurre» à cause de la couleur jaune et prédominante des bâtiments.

objectif graisseux (de beurre?!)

concept photo miroir

concept statues

La vieille ville nous a charmés. Nous sommes montés dans la tour des prisons, qui offre un panorama magnifique sur la ville, le lac et les montagnes. Nous avons vu la Collégiale (une église), où répétait un choeur qui allaient se produire en spectacle le soir même (j'aime bien ça, les chorales!). Nous avons terminé notre journée avec une excellente fondue au fromage accompagnée de vin de la région (un Chasselas, si ma mémoire est bonne...).



Berne
Musée d'histoire de Berne

Il ne s'agissait pas de ma première visite, Francis et moi étions déjà passés par la capitale de la Suisse lors d'un voyage il y a quelques années. Cette fois-ci, je suis venue uniquement pour voir cette exposition:


Cela faisait maintenant plusieurs mois que tout le pays était inondé de publicités annonçant cette exposition et chaque fois que j'allais à la banque, une réplique de cette statue me regardait avec son air sérieux. Tout cela m'a convaincue d'y aller et je ne l'ai pas regretté.

En 1974, des ouvriers chinois affairés à creuser un puits ont découvert des fragments d'une statue. Les fouilles archéologiques et les recherches historiques qui ont suivi ont permis de découvrir un trésor insoupçonné (entendez-vous la voix de Charles Tisseyre?) : un mausolée de plus de 50 km² de superficie, comptant environ 8000 soldats d'argile, censés protéger l'empereur défunt. Seule une infime partie de ce complexe funéraire a été déterrée à ce jour. Ce site protégé fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. Pour en savoir plus, je vous invite à lire la page Wikipédia.

Cette superbe exposition montre l'édification de ce mausolée et relate l'histoire du premier empereur de Chine ainsi que le retentissement qu'a eu son règne sur la création de l'empire chinois. Fascinant.



Bremgarten

Aimez-vous les ponts couverts? Moi, si. C'est la raison pour laquelle je me suis rendue dans cette charmante communauté. J'ai lu dans un livre sur la Suisse que les marchés de Bremgarten en valent le détour. Il n'y en avait pas le jour où je m'y suis rendue, alors je me suis concentrée sur le pont uniquement.


La vieille ville offre de beaux décors et le soleil était au rendez-vous. Du plaisir pour les yeux, simplement.


Fait intéressant, je m'attendais à ce que le pont soit annoncé comme attraction touristique, mais non. On n'en faisait mention nulle part. J'ai erré un bon moment avant de finalement le trouver! Le voici...



Ballenberg

Imaginez un village à l'image d'un pays au complet; c'est l'idée du musée de Ballenberg. Ce musée est extérieur et ses «salles d'exposition» sont d'authentiques maisons anciennes de tous les coins de la Suisse qui ont été débâties et reconstruites sur ce site. C'est un voyage à travers l'histoire et la culture du pays.



Plusieurs bâtiments typiques sont animés par des gens qui pratiquent devant nous les activités d'autrefois.

une fromagerie artisanale


L'ambiance est conviviale. Une journée n'est pas assez pour tout visiter. J'y retournerai avec grand plaisir.